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Béatrice Machet

samedi 5 février 2022, par Cécile Guivarch

crédit photo : Marc Ross

Béatrice Machet, née en Eure et Loir bien que des racines bigoudènes, vit à présent dans le Var, mais aussi quelques mois de l’année aux USA.
Sa passion de l’écriture lui vient de la danse. Au sortir de l’adolescence tout en écrivant elle rencontre les chorégraphes Daniel Larrieu, Maguy Marin, Michel Kelemenis, Angelin Preljocaj, Régine Chopinot, Odile Duboc … ; c’est pourtant d’abord dans l’univers de la S.F. qu’elle prend contact avec les milieux littéraires. Jean Hugues MALINEAU (poète et responsable chez Gallimard de la section Folio) le premier, (1981,) saura lui donner confiance pour « oser » proposer ses textes poétiques à la publication.

Imprégnée des cultures Indiennes d’Amérique du nord, elle est également la traductrice d’une quarantaine de poètes Indiens vivant sur le sol des U.S.A. Elle anime sur le site la toile de l’un une rubrique de poésie contemporaine des Indiens d’Amérique du nord (sur le dos de la tortue). Sur le site du magazine Recours au poème elle écrit mensuellement des articles et des analyses consacrées à la littérature des Indiens d’Amérique du nord (regard sur la poésie Native American). Sur le site Amourier.com elle écrit dans la rubrique les feuilletons (quelque chose du Tennessee). Présente également sur les sites bribes-en-ligne. (rubrique au rendez-vous des amis), Sitaudis, Poezibao et Terre à Ciel.

Elle aime à collaborer avec les plasticiens (H.Baviera, C.Garcia, G. Serée , violette Adjiman , Youl, Odile Guinand, Corinne Leridon, Sylvie Deparis, Diego, Ghislaine Lejard, Patricia Swidinski…), les compositeurs (Lia Rieu aux Pays-Bas, J.Dudon sur le festival des MANCA et aux NOCES HARMONIQUES, A. Michon, Eric Barthes, Michel Chaupin pour des récitals poétique, ou autres pour des improvisations) ainsi qu‘avec des danseurs (Jasone Munoz compagnie La Maquina, Yan Giraldou de la compagnie Preljocaj). Sa poésie a également fait l’objet d’une mise en scène chorégraphiée par Jean-Michel Fradin, Kinografie 1 jouée à Rennes, selon l’art du kinimichi.
Elle aime « bricoler » et créer des livres objets, ou bien peindre, pratiquer le collage… Aller à la rencontre des gens et les intégrer dans l’œuvre est désormais un des axes de sa démarche, faire avec eux et qu’ils découvrent que « c’était de l’art », voilà une des récompenses qu’elle prise énormément. Elle se veut passeuse de mots afin que ce flot, ce bain de langage, mais aussi de gestes, de sons, de couleurs, agisse comme un révélateur.

Elle donne régulièrement des conférences à propos de la poésie Indienne nord-américaine d’aujourd’hui. Elle fait actuellement partie du collectif de poésie sonore Ecrits/Studio, basé à Lyon, avec à son actif 14 pièces sonores qui se peuvent diffuser en « live » ou non. Elle produit et anime une émission de radio mensuelle d’une durée de 55 minutes sur Radio Agora (Grasse) consacrée à la poésie contemporaine.
Invitée dans les festivals en France et à l’étranger, en résidences-mission, en résidences d’écrivain ou d’artistes, elle a enseigné l’écriture créative à l’étranger. Elle anime également des ateliers, séminaires et master classes avec des apprentis acteurs (conservatoire de théâtre de Toulon), ou danseurs (Châteauvallon), anime ateliers d’écriture pour enfants ou adultes dans les écoles, collèges, lycées, bibliothèques, médiathèques, galeries…

Site à consulter : beatricemachet.fr

Ploughing a Self of One’s Own, série d’après Gertrude Stein, Dancing Girl Press, 2021

Douze     Wishing Well     (Puits aux vœux, qui souhaite le bien) D’après G.Stein

“It is not a range of a mountain
Of average “ …

“Ce n’est pas une chaîne de montagnes
moyennes »

Ce
n’est pas

étalée la gamme
d’un rêve de moyenne. C’est
un rêve moyen. Un rêve brisé comme
chaque rêve l’est au réveil. Nuit après
nuit c’est une montagne de rêve que vous empilez.
Vous ajoutez et vous obtenez une hauteur moyenne
pour vos rêves morts comme tous les rêves sont parce
que les yeux sont incapables de les rejouer. Je ne parle
pas du vœu moyen de faire l’ascension de la montagne
pas à pas sans jamais regarder en arrière ne descendant
jamais la pente quand l’espoir vous porte tout en haut.
L’espoir serait un rêve à l’agonie. Des pertes subies en
lui il y aurait vérité contre nature dans la croyance.
La foi est un rêve aveugle  pas sage menacé par la
clémence. Les endeuillés sont des rêveurs dont les
mains ont dérivé depuis l’air jusqu’à l’eau c’est ce que je
désirais dire
. Simplement une moyenne de cauchemar
sans importance. A briser. Et vous vous réveillez. Au
sommet de la montagne. Une montagne moyenne.
Ne                                                                     tombez pas.

TIRAGE(s) DE TÊTE(s), éditions les Lieux dits, collection le Loup Bleu, 2019

VI

Des envies de dépeupler dans ma tête.
Pour ce faire me diriger vers le pôle
négatif aller une odyssée à l’envers
de toute théologie…synonyme de se taire
                                                                la terre
ou une espèce d’espace mal identifié
sauf quelques os et leurs fosses jusqu’à sinus

irritation des nerfs à te faire confondre
                                                               occipital
                                                               pour occidental
est-ce que ça change la culture

une civilisation dépersonnalisée permet-elle une
traversée de l’appel
           outre la fin son impensable
parjure et par jours alternés de nuits charriées
                                                               au
ras du sol à se demander ce qui porte atlas
vertébral et son rachis au seuil de l’immense

                                                               il dissout

DU DERNIER SOUFFLE, éditionsdu Frau (épuisé), repris dans JAMAIS LE DERNIER SOUFFLE, livre d’artiste avec Henri Baviera, éditions Arte Libris, 2018

Une voix faite
de toutes les voix

qui a mal
et qui met au monde
ceux
qui ont du mal
avec la vie
avec l’infini des visages
avec le fini de la nuit
à plein bras

avec un vent fait
de tous les il y a
depuis les autres mondes
où nous ne sommes plus

quelque chose   déjà vu
tourner autour   on ne sait
pas bien si c’est la joie
et à qui on la doit

CRYPTO, éditions ASM Press, bilingue, avec Dominique Hecq, 2018

Plus proche cette aube

Cueille le jour par la peau du coup
les retours au bercail ont les dents pointues

bien qu’ignorantes du sens elles mordent et confondent
les premières rondeurs avec un premier amour

sombres et douces les paroles
se fondent dans le tourbillon de l’encre
que nous appelons survie

goutte à goutte c’est toi-même reflété et recueilli aussi noir que le souffle quand il se faufile
entre les crocs

sous le soleil qui louche
si chaud   tu te glisses   à l’intérieur
en fuite   et griffonne
   au sujet de rencontres
      interstellaires

DER de DRE, éditions VOIX, 2017

deux verbes

         fondre et fonder

premier groupe   troisième groupe
au pluriel se conguguent de manière jumelle
et comme tous bons jumeaux ne sont pas mêmes

Pas de sens à clôner mais de
la fondation à la fusion quand nous fondons
que vous fondez   l’esprit d’amour dans
la langue s’essaie   au bien faire....

on voudrait dé-dier le dire
               en finir avec les gueguerres

on voudrait dé-lier le lire
               le faire vent

une ardeur sans gorge sèche
son argile et sa chaleur car souffle humide
tendre mousson
         fervente

n’en pouvant plus de   trébucher
         la langue
en son donn-aime
         me refuse un dom-aine

         et c’est très bien ainsi

l’initiation m’apatride et calendre ma peau

dans le même ciel
         lune et soleil sans rivalité   exordent

prélude doux phrasé
prélude et chante mezzo voce ta ballade anonyme

      pour me ceindre   façon satyagraha

on dirait le
voeu pieux avec rhagade aux lèvres d’un parèdre espérant
la venue des pariades

SALSE SANS PAREILLE, éditions du petit véhicule, 2016

Tu te retires

égratignée peut-être
pour initier dans le plissé
les présences par bribes
de genèses végétales   à recommencer

sous la lumière le sombre palpite
dans l’ombre est révélé ce qui brille
aller-retour alchimique
de la matière à l’essence

la puissance tellurique alliée au temps
suspend son écoulement
                  tu te retires en ce silence
                  et c’est promesse de musique

FOR UNITY, éditions ASM Press, bilingue, 2015

Entretien—fragments.

[…

Je ressens en termes d’expansion
espace lumière et sons
je pense en termes d’exigence éthique
qui est aussi mon besoin de communiquer

[…

Je réfléchis en termes d’expériences
communes
le miroir n’a ni intellect ni confiance
en sa capacité mais la lumière lui fut conduite
je fus appelée
et je poursuis ma piste de paroles

[…

Je ne soliloque pas mais
en termes de méditation je
partage ce qui ne fut pas
écrit sous la dictée………..

… néanmoins
en termes de charges acoustiques
on peut rayé comme un zèbre hennissant
on peut rayer un passage de l’histoire tout comme le verre
(le miroir) sera rayé
entendez-vous la différance  ? ….

RUPTURE en 4 leçons, éditions Approches, 2014

Leçon DEUX. Hasards rencontres. D’eux rien à saisir. En propre rien.
Des fragments. Disons wagons qui s’ébranlent pour l’ouest. Dans l’air la lutte du froid contre le chaud. Du rude sur la terre et pourtant   berceau des circonstances. Où que l’on vive cette affaire de frontière. Non atténuante. L’ombre pointe droit son envers de rayon.

Indifférence des visages dont les yeux suivent les lignes de la voie ferrée.  Elle s’amuse à défaire la notion de parallèle à défaire le géo-métrique à dé-faire toute contenance. Elle s’applique à vider ses pensées dans un ensemble de vitres. Anonyme petit rien du grand jour.
Regard dérisoire et motif d’absence

MACAO GRISE épopée, ASM Press, bilingue, 2013
Calçada de Bon Jesus

je monte la rue  il la descend  nous nous croisons
il fuit mon regard  comme absenté il va petit et penché
je pense être plus âgée que lui  personne ne le pourrait croire
il longe les murs   gris passe-muraille   chinois traditionnel pour ma
conscience se révélant    plus que jamais    occidentalisée

de ce trouble se dégage sinon limpidité une forme de lucidité

retour à l’appartement
scandé par les talons
claquant sur les pavés noirs et blancs
importés du Portugal
dessinant des vagues au sol    des vaisseaux
et la nave va et marée humaine
me porte

MELISMA, éditions SD, 2009

de femme liseuse à homo lisens
pour point
tu es mon juste au corps
je suis ton funambule
ta volatile
ta confiée confidente sur la ligne mélodique d’un chant
qui ne parjure
quand nous parlons jamais rompu le silence

quand nous nous taisons se montre
l’impossible ce vide ce vivre
appelant notre plénitude au corps juste répond la joie
à brûle pourpoint

MARGE, éditions IHV, 2006

Au jeu de l’océan     l’assise pourrait être

                    dans l’air

Or dans la nuée     claque la rumeur

                    se dore l’averse

En bariolages fugaces les fouets ardents du vent
               tracent la marelle échevelée du rivage

          sa faveur : l’éclipse du sens
          et ses conséquences frangées

     les parenthèses ont mis les voiles

elles se rient des refus     elles se rient des adieux

PASSAGE AU MERIDIEN, éditions IHV, 2004

Ainsi le flot te devine
t’anticipe et t’apaise avant même le plongeon.
L’ombre se glisse dans l’intention corporelle
épouse les contours
relie l’eau juste et le regard net.
Le mouvement signe l’accord pour le seul achèvement possible ….

L’évidence jamais n’éclabousse .

A mi chemin
l’élan se moque des mérites
seulement satisfait de la vie

Vous me verriez partir …
Je me verrais entrer …

                              Les mondes se poursuivent de seuil en seuil
et de porte en porte
                                        

Le temps n’attache plus à la poêle du vivre
sans adhésion à la matière il ne pèse plus
Il glisse pendant que je flotte

LACERER, éditions La Porte, 2002

Lacérer

hacher menu

mais avant comme après
ni l’odorat ni le toucher
ni la vue ni l’ouïe ni le goût
ne pourraient garantir la présence…
                         avant la pulpe, et après ?

Un flux d’identité
une vague de conscience
qui écrit, qui parle , atteste de son adhésion légère ou de sa couche épaisse

DYPTIQUE, éditions Clapas,2001

Il penserait : le désert est-il l’otage de nos pas ?
La distance est-elle l’otage du regard ?

Dans son sillage elle sait
au-delà de l’héritage des larmes
les semences de pureté et de rage
une voie circulaire pour les souffles
mourants et renaissants sans cesse

Je n’ai pas le vertige dit-elle

EYE LINER, éditions Clapas, 2000

A l’aplomb le soleil désigne l’aplat du réel.

Cette pierre sèche
               sauf de parole,
     qui le long du mur grimpe furtive et juste
     compte l’exact détour de la terre à l’image
     puis retourne au vertical durci.

Dans l’événement déchiffré apparaît un navire pastoral.

     Noble persistant il retient sa langue.
     Tel est l’apprentissage de se savoir en vie.

Débute le temps parcheminé de secrète ascendance.

MUER, éditions L’Amourier, 2001

                    II alléger

Avec ou sans peau
le chant de la lumière
se tient parfois cambré :
un œil en arrière d’où vient le monde ?
un œil au devant où vais-je ?

L’équivalent : la danse.

Son énoncé articule ce que la bouche tait
et la matière peut-être prononce ce que ne savons pas répéter.

quand le corps se fait idéogramme
chorégraphie et calligraphie
procèdent du même souffle
génèrent le même écrit
Virer : même parfois
pour oublier
qu’on ne peut aller plus loin…

tourne et vrille en toi profond
ce mouvement de vie
qui interdit aux vases de se déposer

drague de vagabondages en dérives
emmêle les surfaces
éclaircis les eaux
jusqu’à la transparence
danse et mue
jusque sur les grèves
jusqu’aux creux des anses
danse
jusqu’à la flottaison

glisse toi dans l’envol
traverse la rumeur

ourle avec la vague le tissu de la liberté
drape ta fougue
et revêts un instant les parures invisibles du vent

J …, éditions l’Amourier, 1999

Inutile d’appeler

J… revient au bord des lèvres par des courants retenus.
Sans fard, sans masque, sans apprêt
Dissemblable en toute identité
J… s’étend par-dessus la lune.

Qui de mordre les mots
Qui d’enfoncer l’horizon
Qui de gommer l’usure

A vif la révolte
mais J… évite la perdition, tiédit l’adresse.

Son chant célèbre la clarté
qui règne sur un peuple de visions et de voix.

TUNKASHILA UNSHI MALA YE, éditions Clapas, 1998

Rouge et bleu, bleu et rouge
entre ciel et terre nos corps.
ces arbres murmurants
abritent nos feux éclaireurs
abritent nos rêves d’étoiles. Nos racines bipèdes encerclant toutes directions dans l’univers
nous montrent un chemin vers la lumière du monde
un sentier dégagé où s’engagent nos parents perpétuels
et soufflant de tout leur pollen les voici
rouges et bleus, bleus et rouge
pour une naissance nouvelle

 

Bibliographie

Outre les nombreuses publications dans nombre de magazines, revues et anthologies en France et à l’étranger, voici la liste des ouvrages parus :

  • DIRE 1998 éditions Clapas avec une présentation de Patrick Joquel,
  • TUNKASHILA UNSHIMALA YE (imprégnation peau-rouge ) 1999 éditions Clapas , (avec enregistrement réalisé par les ateliers d’exploration harmoniques sur une musique originale du compositeur Jacques Dudon) ,
  • J …. 1999 éditions L’Amourier,
  • EYE-LINER : 1999 éditions Clapas avec une post face d’Armand Olivennes,
  • Anthologie Albanaise de poésie contemporaine Française, parmi 20 autres poètes, Deti i pakrehur, Onufri éditions
  • DYPTIQUE : 2000 éditions Clapas avec un avant-propos d’Alain Jégou,
  • DE QUOI S’ETONNER ENCORE DE VIVRE 2000 éditions Encres Vives,
  • LES CAHIERS de L’Amourier : aspects de la poésie contemporaine des Indiens d’Amérique du nord. L’Amourier 2001,
  • DANS L’ATELIER D’HENRI BAVIERA 2001, galerie Le Garage : MDLC 2 place Auriol 83510 Lorgues .
  • DEDICACE éditions LA PORTE 2002 ,
  • PASSAGE AU MERIDIEN aux éditions I.H.V 2003 ,
  • CANKU-CHEMIN livre d’artiste avec le peintre Gérard Serée atelier Gestes et Traces 2002
  • MUER recueil de poésie aux éditions L’Amourier 2003
  • L’eau et le feu, dialogues plastiques, éditions thésaurus coloris, 2003
  • DVD exposition des œuvres de Violette Adjiman et poèmes de B.Machet par le centre d’art SEBASTIEN (LB productions) janvier 2004
  • TRIBUS 2005 Atelier Gestes et Traces livre d’artiste avec Gérard Serée,
  • Anthologie Tarabuste éditions , présentation de cinq auteurs amérindiens, revue triages numéro 18 été 2006
  • LE FELO VA PARLER ( à la manière des chants rituels amérindiens) 2007 Numéro spécial bilingue de l’Amastra-n-Gallar ( revue d’Emilio Arauxo, Galice)
  • LACERER éditions La Porte automne 2007
  • DER de DRE éditions Voix automne 2008
  • Ouest-Nord-LAZA-Est-Sud ( à la manière d’un conte amérindien) numéro spécial bilingue de la revue Amastra-n-galar 2009 ( Emilio Arauxo, Galice)
  • VENUS Rising, anthologie Ecossaise, R and R , 2009
  • MARGE éditions IHV octobre 2009
  • MELISMA éditions SD mars 2010
  • PALE BRUME DU MENSONGE l’Espauventau 2011
  • Pas d’ici pas d’ailleurs participation à l’anthologie de poésie Féminine, Voix d’encre, septembre 2012
  • TRANSPARENCE participation à l’anthologie des éditions Gisèle Sans, mars 2012
  • M comme … livre d’artiste sélectionné pour l’exposition Marseille capitale culturelle Européenne 2013 à la maison des métiers d’art, exposé au carré d’art de Nîmes. .
  • Mûr-murir dans l’anthologie rassemblée par Nasser Edine Boucheqif, éditions polyglotte
  • Macao Grise épopée-Macao The Grey Epic (bilingue) ASM Press (février 2014)
  • Duo de Gens-pierre livre d’artiste avec le peintre Henri Baviera, 2014
  • Les lacets livre d’artiste avec le peintre Gérard Serée, atelier gestes et traces, 2014
  • Le où et le comment livre d’artiste avec André Marzuck , février 2015
  • TRICKSTER CLAN : anthologie rassemblant 24 poètes Indiens d’amérique du nord contemporains, traductions B.MAchet.ASM Press, février 2015
  • FOR UNITY-Pour l’unité  : recueil de poésie bilingue, ASM Press, mai 2015
  • Du dernier Souffle, éditions du Frau, 2018
  • SALSE SANS PAREILLE : éditions Le petit Véhicule, 2016
  • DER de DRE plus l’annexe, réédition augmentée, éditions VOIX, 2017
  • Du dernier Souffle, éditions du Frau, 2018
  • Jamais le dernier souffle, livre d’artiste avec Henri Baviera, éditions ars libris, 2018
  • Crypto, recueil de poésie bilingue anglais-français, écrit avec Dominique Hecq, ASM Press, 2018
  • Tirage(S) de Tête(S), éditions Les lieux Dits, 2019
  • Ploughing a Self of One’s Own, After Gertrude Stein Series, Dancing Girl Press, 2021

En collaboration sous le nom de Malibert (auteur au triple visage)

  • Tryptique pour un visage, éditions l’Harmattan, collection poètes des 5 continents, 2010
  • Tu n’as pas de maison, éditions Encre Vive, 2010
  • Démetterre, éditions l’Harmattan, juillet 2013

TRADUCTIONS (entre autres)

  • Humors and/or not so humorous ( humours plus ou moins comiques ) du poète Mohawk Maurice Kenny, 2001, aux éditions Wigwam
  • No borders ( aucune frontière) du poète Abenaki Joseph Bruchac,2002, aux éditions VOIX, collection Vents contraires
  • Anthologie Tarabuste, dossier poésie des indiens d’Amérique du nord contemporains, 2006, revue triages numéro 18
  • Pour Iron woman de Diane Glancy (Cherokee), 2006, aux éditions Wigwam
  • Cartographie Cherokee de Diane Glancy, 2011, éditions de l’Attente
  • Vent Sacré, anthologie des poètes contemporaines Indiennes d’Amérique du nord, rapéditions, 2014
  • Arbres et étoiles, de kit Kelen, 2014, L’Harmattan
  • clan du farceur, anthologie bilingue, 24 auteurs Indiens d’Amérique, 2015, ASM Press
  • Autoportraits aux siècles souillés, de Michael Wasson (Nez Percé), 2018, éditions des Lisières
  • Résister en dansant, de Kimberly Blaeser (Anishinaabe), 2019, éditions des Lisières
  • Attendu que, de Layli Long Soldier (Lakota Oglala), 2020, éditions Isabelle Sauvage

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