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Derrière les maisons, Entretien avec Philippe Mathy par Isabelle Lévesque

vendredi 2 juin 2023, par Cécile Guivarch

Photo : D.R.

Philippe Mathy, Derrière les maisons
Peintures de Ramzi Ghotbaldin
L’herbe qui tremble, 2023 – 128 pages, 16 €

 

Isabelle Lévesque : Les premiers mots du livre sont : « Une fois de plus ». Le poème est-il un éternel recommencement, un « printemps jardinier » (puisque c’est le titre de la première section) ?

Philippe Mathy : Ce « Une fois de plus » inscrit le recueil dans le retour cyclique des saisons puisque les mots suivants sont « le printemps ». Cela dit, pour ne pas éluder la question, il est vrai qu’un parallèle est possible avec le poème. Dans nos vies, les mêmes préoccupations reviennent, qu’elles témoignent d’un ciel clair ou nuageux, de chaleur ou de la morsure du froid. Ecrire un poème, c’est aussi jardiner : après avoir semé le premier jet sur la page, il faut laisser mûrir, désherber, élaguer au besoin si l’on veut qu’un parfum ou des fruits puissent naître.

I.L. :
« Du jardin de mon enfance
je me souviens des écureuils » p.27
L’enfance apparaît souvent dans tes poèmes, la tienne en particulier, mais pas seulement. Quelle différence fais-tu entre les écureuils de ce jardin et ceux d’aujourd’hui ? Le poète peut-il retrouver son « âme innocente » d’alors ? Le « retour à l’enfance » peut-il s’accomplir par le poème ?

Ph.M. : Il me semble que je n’évoque pas mon enfance comme une nostalgie mais comme une action de grâce. J’ai eu la chance de vivre une enfance heureuse et nourricière, même si tout ne fut pas toujours rose, dans un cadre naturel où nous étions attentifs à la faune et à la flore. « Nos âmes innocentes » apparaît dans un poème plus anecdotique peut-être où je raconte comment, avec mes frères, nous avions tué – sans le vouloir – un noyer, en retirant soigneusement son écorce. Cette « innocence » dans l’erreur, je n’ai pas envie de la retrouver. Le problème avec l’enfance n’est pas me semble-t-il un retour chimérique mais de rester fidèle aux idéaux qui l’animaient. Mon enfance m’a fourni les armes pour aller de l’avant, pas pour y retourner. Ce que je demande au poème d’accomplir c’est de « désensabler la vie de chaque jour » selon la formule d’Henri Thomas, de nous permettre de percevoir au-delà des apparences.

I.L. :
« Nous marchons malgré tout
quand on nous fait croire
qu’il faut rester chez nous » p.47
Une partie des poèmes semblent avoir été écrits pendant les périodes de confinement : « Confinés nous aurons bu / l’eau fraîche des heures / à la même coupe » (p.55). As-tu vécu cette période d’isolement imposé, et de transgressions faciles (puisque tu marchais loin du périmètre autorisé, semble-t-il), comme favorable à la concentration et à l’écriture ?

Ph.M. : Ayant la chance de vivre à la campagne, avec un grand terrain (en Belgique), aimant les moments de solitude, il est vrai j’ai vécu très sereinement cette période d’isolement imposé. Moins de bruits, un printemps 2020 splendide, pas de trajets en voiture, de nombreuses promenades pédestres. Oui, ce fut favorable à la concentration et à l’écriture.

I.L. :
« La vieille maison de pierre
reste fraîche
J’y vis prisonnier
m’évade dans les livres » p.100
D’autres poèmes ont été écrits pendant une période de canicule. Tu constates que « L’été s’acharne / à vouloir être été » (p.97). Cette fois, l’attente et les rêves semblent l’emporter. Les livres dans lesquels tu t’es évadé ont-ils pénétré les poèmes ? Les rêves du sommeil, les rêveries du jour sont-ils matières essentielles pour tes poèmes ?

Ph.M. : Les poèmes « Jours de canicule » ont été écrits à Pouilly-sur-Loire. Tous mes poèmes naissent de moments vécus qui ont offert émotions, sensations, réflexions parfois. Le vécu ne se limite pas à nos faits et gestes. La rêverie, la lecture, la peinture, la musique, la rencontre des êtres et des paysages tout cela nourrit le poème sans que nous puissions toujours faire la part exacte de l’un ou l’autre. Le poème offert est toujours un « rendu » de ce qui nous a imprégné sans que nous en ayons toujours conscience. Oui, un « rendu » car il est impossible de donner si on n’a pas reçu.

I.L. : Évoquant confinement ou canicule, tu ne fais pas entendre les échos de la pandémie, de la crise sanitaire. Tu parles bien sûr de « notre vie précaire », mais tu cherches « assez de calme pour oublier / la fureur du monde » (p.65). Selon toi, la poésie doit-elle avant tout discerner la beauté (mot qui apparaît plusieurs fois dans le livre) ?

Ph.M. : Envie de préciser d’abord : la poésie ne doit pas car elle est avant tout œuvre de liberté. Chaque poète, chaque artiste, a son tempérament, sa personnalité. L’important est d’être vrai. Il ne faut pas tricher en se soumettant à une mode, à la demande diffuse d’une époque. Mon tempérament me pousse à voir la bouteille à moitié pleine. Conscient de la fureur du monde, je préfère rendre grâce à ce qui sourit, nous permet d’espérer et donc de nous tenir debout. Je laisse aux médias les discours anxiogènes. Et je demeure conscient que la beauté, comme la poésie, ne se laisse pas circonscrire facilement. La beauté est présente dans les tableaux de Goya comme dans ceux de Bonnard. Je peux être touché par le « Tres de mayo 1808 » de Goya comme par « La salle à manger sur le jardin » de Bonnard car ils parviennent tous deux à transcender la réalité qu’ils évoquent.
Pour répondre plus précisément au début de la question, il est vrai que les échos de la pandémie et de la crise sanitaire sont faibles même si je pensais beaucoup à ceux qui vivaient coincés dans de petits appartements. Le poème page 77 évoque l’appartement d’une amie à Paris et l’image de la balançoire sans les petits-enfants est bien présente. Un poème, page 41, évoque même la lassitude du confinement : « Trop longtemps confinés… le silence devient aphone ».

Gouaches d’André Ruelle

I.L. :
« Dehors la route est belle il semble qu’elle danse
avec les herbes et les fleurs folles qui la bordent
les hirondelles passent y semer leurs ombres
c’est un été si beau qu’on pourrait croire au printemps

Tu ne bouges pas devant la vitre où rien ne rit
tu gardes au fond des yeux la pluie des jours passés
avec sur le dos le sac trop lourd de la fatigue
tu restes assis tout occupé à ne pas vivre »

Dans le vent pourpre (L’herbe qui tremble, 2020)
Dans ton livre précédent à L’herbe qui tremble évoquant les champs de bataille de Verdun et des bords de Meuse, la position assise paraissait déjà importante. Nous la retrouvons dans Derrière les maisons pour le poète assis en train de lire, pour le pêcheur à la ligne, attendant le poisson, pour l’homme dont le chien pose la tête sur ses genoux. Le mouvement est donné par les oiseaux et les nuages, le courant de la rivière…
Quelle est donc pour le poème l’importance de cette position ? Est-ce l’immobilité du poète-scribe ?

Ph.M. : Le poème naît me semble-t-il d’un regard d’accueil, d’une présence vigilante à ce qui nous entoure. Cette attention n’est possible que dans le retrait, la lenteur ou l’arrêt. Je ne pense pas que la contemplation soit possible dans l’agitation. La contemplation nous ouvre au monde extérieur et dans le même temps nous rend présents à nous-mêmes. Avec ses bruits, son trop plein de sollicitations, ses invitations à consommer des biens ou des divertissements, ce monde tend à faire de nous des objets, des machines. L’immobilité du poète-scribe est un acte de résistance. Oui, la poésie est un acte de résistance qui nous ramène à l’essentiel, aux vraies richesses, loin du clinquant, du tonitruant. Je le répète, prendre le temps du retrait, de la lenteur ou de l’arrêt est nécessaire. Ce n’est pas un hasard si Rodin choisit pour son « penseur » une figure assise.

I.L. :
« Je pourrais être chez moi
dans le nord
accroupi dans le jardin
un léger pull autour du cou
à retirer les mauvaises herbes
venues saluer la pluie » p.100
Deux lieux sont évoqués dans Derrière les maisons  : Brunehaut, en Belgique, et Pouilly-sur-Loire, en Bourgogne. On pourrait y ajouter la maison et le jardin de ton enfance. Sont-ils pour toi distincts, voire étrangers ou opposés ? Es-tu toujours en un relatif exil ? Ou, au contraire, sont-ils toujours présents simultanément en ton esprit comme cela semble le cas dans certains poèmes ? Quel est ton vrai « chez toi » ?

Ph.M. : Au début du poème dont tu cites un extrait j’évoque la maison de Pouilly-sur-Loire en période de canicule : « J’y vis prisonnier ». C’est une clé importante me semble-t-il. Ce que je ne supporte pas, c’est la claustration. Ma mère m’a raconté que déjà petit je disais souvent « Je veux aller dor » ce qui signifiait « dehors ». Les différents lieux évoqués ne s’opposent pas, aucun ne m’est étranger. J’aime en découvrir de nouveaux. Dans mon recueil Un automne au creux des bras une partie s’intitule « Autres lieux, autres lumières » dans laquelle j’évoque une diversité de lieux qui m’ont offert leur lumière. J’ai horreur de l’esprit de clocher, mes racines sont voyageuses mais je demeure conscient que mon chez moi c’est avant tout la compagnie de celles ou ceux que j’aime. Je serais en exil si je les perdais.

Illustrations d’André Ruelle

I.L. :
« Je cherche un ailleurs
un ailleurs est peut-être possible
loin des discours qui paralysent » p.44
Où se trouve cet « ailleurs » possible ? Est-il « derrière les maisons » ? Mais de quelles maisons s’agit-il ? Le poème nous invite-t-il à sortir ? à partir ?
Quand tu écris : « ici là-bas hier demain », devons-nous explorer surtout les espaces entre les adverbes ? Le hic et nunc est-il illusoire ?

Ph.M. : Sept questions en rafale. Je vais tenter d’y répondre brièvement. Le poème nous invite à sortir, bien sûr, ouvrir les fenêtres, les portes, briser les murs si nécessaire. Partir, quitter le confort des pantoufles et des maisons, sortir pour avancer vers cet ailleurs que nous pressentons tous, que nous le nommions au-delà, éternité, esprit, dieu (je ne renie pas ma culture chrétienne, un de mes recueils emprunte la forme de la prière, chaque poème commence par « Seigneur »), un « ailleurs » que l’on ne peut découvrir que nourri par le « hic et nunc » sachant que notre « ici et maintenant » n’efface pas notre mémoire (hier), les paysages vus ou rêvés (là-bas) ni nos espérances (demain).

I.L. :
« Comme l’oiseau passe
sans se poser
ton esprit vagabonde » p.18
Tu emploies volontiers les comparaisons, avec « comme ». Quelle est pour toi la vertu de cette figure de rapprochement par rapport à la métaphore qu’il t’arrive d’employer également ?

Ph.M. : Aucun a priori. Lors du premier jet, les mots s’offrent à nous. Pour une part, j’écoute la langue parler en moi. Elle est belle, riche, multiple la langue. Ce n’est qu’au moment de la reprise, de la correction, que la musique de la phrase, le souci d’éviter des redites, le désir de clarté amènent à des changements. Aucun a priori, ni rejet du « comme » ni rejet de la « métaphore ». La langue est une merveilleuse boite à outils, aucun ne mérite d’être rejeté.

I.L. : Tes poèmes sont courts, jamais plus d’une page. Les vers sont généralement brefs. Tu n’emploies pas de ponctuation, à l’exception de la majuscule en début de phrase. Décides-tu de la forme avant d’écrire ?
L’ensemble constitue-t-il une sorte de journal, de carnets tenus jour après jour ?

Ph.M. : J’ai toujours utilisé deux formes en poésie, parfois à l’intérieur d’un même recueil : soit le poème en prose ponctué, soit le vers libre. Je ne décide jamais de la forme avant d’écrire. Elle s’impose au moment de la construction du recueil. Par exemple lorsque j’ai voulu rassembler des poèmes d’amour, j’ai puisé dans mes carnets des proses, des vers libres écrits sur plusieurs années. Pour construire un recueil cohérent, j’ai tout transformé en vers libres – l’ordinateur est un merveilleux outil – puis tout en prose. J’ai finalement opté pour la prose, retravaillée bien sûr, et cela a donné mon recueil Une eau simple. C’est que je suis très attentif à l’architecture d’un recueil. C’est un autre travail qui vient après l’écriture des poèmes. Derrière les maisons est bâti sur le chiffre 7. Les différentes suites contiennent chacune un nombre de poèmes précis : 21-14-7-21-14-7.
Si l’ensemble donne peut-être l’aspect d’un journal, c’est dû au travail de construction du recueil car il ne s’agit jamais de poèmes écrits au jour le jour dont j’aurais respecté la chronologie. Je puise dans mes carnets des poèmes parfois anciens. Pour la partie intitulée « Jours de canicule » par exemple, j’ai réuni des poèmes évoquant la chaleur qui n’avaient pas été écrits la même année.

I.L. : Les poèmes de Derrière les maisons sont accompagnés de peintures de Ramzi Ghotbaldin. S’agit-il d’une collaboration ? Certaines œuvres ont-elles inspiré des poèmes ? Ou est-ce l’inverse ? Sinon, comment le choix s’est-il fait ? Quels échos des poèmes ressens-tu dans ces peintures ?

Ph.M. : Je me souviens avoir dit à Thierry, éditeur de L’herbe qui tremble, mon admiration pour Ramzi Ghotbaldin et que je serais heureux s’il illustrait Derrière les maisons. Je ne connaissais alors Ramzi Ghotbaldin que par le livre de Pierre Dhainaut Le messager des arbres. Thierry me répond : je le vois demain, je vais lui en parler et lui remettre ton manuscrit. Ramzi a accepté et remis les clichés des peintures que vous pouvez découvrir aujourd’hui dans le recueil…

BIOGRAPHIE
Né à Manono (Congo) le 17 juillet 1956, Philippe Mathy rejoint dès l’âge de 4 ans la Belgique. Il vit son enfance à Saint-Denis ( Mons ), petit village entouré de bois et d’étangs. C’est là qu’il rencontre à l’âge de quinze ans le peintre et poète Yvon Vandycke. Celui-ci, visionnaire et tourmenté, lui ouvre les portes de la création contemporaine. De 1976 à 1980, son père part travailler, habiter en Algérie. Possibilité de plusieurs voyages, expérience du désert. Le premier recueil, “Promesse d’île” salué par une préface de Norge, fut écrit pour une bonne part à Alger.
Mariage en 1980. Enseigne au Collège Notre-Dame de Tournai jusqu’en 2011. Trois filles : Aline (1981), Mathilde (1983), Charlotte (1985). En février 1983, la famille s’installe dans une maison - grand jardin, verger - à Guignies, petit village de l’entité de Brunehaut, dans la Picardie belge. Il a animé de 1987 à 2005 l’ASBL « Le front aux vitres » (galerie d’art / rencontres poétiques). De 2000 à 2014, il fut responsable, avec Sarah Colasse, du dossier que le journal « Le Ligueur » consacrait, en septembre, au théâtre pour l’enfance et la jeunesse. En 2011, il devient membre du comité de rédaction du Journal des Poètes et rédacteur en chef de 2015 à 2020. Depuis 2013, il partage sa vie entre Guignies et Pouilly-sur-Loire en Bourgogne nivernaise.

PRIX (notamment)
Prix Charles Vildrac 1988 (Société des Gens de Lettres de France) pour Rue brisée
Prix Georges Perros 2009 (Rencontres poétiques internationales de Bretagne à Saint-Malo) pour Un automne au creux des bras.
Prix littéraire du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2013, pour Sous la robe des saisons.
Prix Mallarmé 2017 (Académie Mallarmé) pour Veilleur d’instants.

BIBLIOGRAPHIE
Promesse d’île, poèmes (1975-1978), préface de Norge, bois de Bernard Rinchon, Maison internationale de la Poésie, Bruxelles, 1980
Le sable et l’olivier. Notes algériennes, lettre-préface de J.M.G. Le Clézio, Trente-trois illustrations d’Yvon Vandycke, éd. La valise est dans l’atelier, Mons, 1984
L’atelier des saisons, illustrations de Martine Mellinette, coll. Poèmes pour grandir, éd. Cheyne, Le Chambon-sur-Lignon, 1992. Réédition revue et augmentée, 1999
Monter au monde, Rougerie, Mortemart, 1994
Invisible passant, préface d’André Schmitz, frontispice d’André Ruelle, poèmes, coll. bilingue français-basque, traduction en basque par Irantzu Bustinza, éd.Tétras-Lyre, Soumagne,1995
Le temps qui bat, frontispice d’André Ruelle, Le Taillis Pré, Châtelineau, 1999 (rééd. 2016)
Jardin sous les paupières, Le Taillis Pré, Châtelineau, 2002
Une eau simple, frontispice de Elio De Gregorio, Le Taillis Pré, Châtelineau, 2005 (rééd. 2011)
Un automne au creux des bras, dessins d’André Ruelle, L’herbe qui tremble, Paris, 2009 (réédition 2019)
Une barque, gravure d’Alberto Guidolin, Tétras Lyre, coll. Lettrimage, Soumagne, 2010
Barque à Rome, recueil de notes, précédé de la réédition de Le sable et l’olivier, notes algériennes, lettre-préface de J.M.G. Le Clézio, illustrations d’André Ruelle, L’herbe qui tremble, Paris, 2011
Chemin du vent – Windweg, bilingue français-néerlandais, traduction en néerlandais de Christoph Bruneel, illustrations d’Irène Philips, Médusa, 2012
Sous la robe des saisons, notes et poèmes, peintures d’Agnès Arnould, L’herbe qui tremble, Paris, 2013
Les soubresauts du temps, frontispice de Sabine Lavaux-Michaëlis, Le Taillis Pré, Châtelineau, 2015
Veilleur d’instants, poèmes de Pouilly-sur-Loire, peintures de Pascale Nectoux, L’herbe qui tremble, Paris, 2017
Îles de la Gargaude, aquarelles d’Anne Le Maître, L’Atelier des Noyers, Perrigny-lès-Dijon, 2018.
Battements crépusculaires, peintures d’André Ruelle, Tétras-Lyre, coll. Lettrimage, Liège, 2019.
Étreintes mystérieuses, peintures de Sabine Lavaux-Michaëlis, L’Ail des ours, Mercin et Vaux, 2020.
Dans le vent pourpre, six gouaches d’André Ruelle, L’herbe qui tremble, Paris, 2021.
Un Jour et puis L’autre, écrit en collaboration avec Cécile Belleyme, dessin d’Hervé Borrel, coll. « Cahiers du Loup bleu », éditions Les Lieux- Dits, Strasbourg, 2021.
Sur la mort d’un chien, coll. Choisi n°52, Atelier de Groutel, Champfleur, 2022.
Derrière les maisons, peintures de Ramzi Ghotbaldin, L’herbe qui tremble, Billère, 2023.

Quelques liens
https://lherbequitremble.fr/auteurs/philippe-mathy.html
https://maisondelapoesie.be/poetes-list/57482/
https://www.terreaciel.net/Entretien-avec-Philippe-Mathy-par-Marie-Helene-Prouteau
https://radiograndciel.fr/podcast/philippe-mathy/
https://le-carnet-et-les-instants.net/2023/05/01/mathy-derriere-les-maisons/


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