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Hommage à Frédéric Tison

samedi 13 avril 2024, par Cécile Guivarch

Le poète (également peintre et photographe) Frédéric Tison né à Tarbes en 1972 est décédé le 13 novembre 2023. Terre à Ciel lui rend ici hommage avec la publication d’extraits de l’un de ses derniers livres, de textes-hommage de Claire Boitel et Jean-Louis Bernard, ainsi que de reproductions de quelques-unes de ses peintures.

 

photographie : François Charmoille

Poèmes extraits de Nuages rois, Ballades en prose 2018-2020, Collection Les Hommes sans Épaules, éditions Librairie-Galerie Racine, 2021.
Poèmes reproduits avec l’accord de l’éditeur, Alain Breton, que nous remercions.

I.

Une montagne, et tu t’en vas — L’air est peuplé de prières et de vœux. Tu ajoutes ta voix aux psaumes murmurés, aux chants qui s’égarent.
Que trouveras-tu sous la pierre bousculée ? Qui se penchera aux oriels de branches que tu distingueras mal au sein des brumes et des nuées ? Quel papillon sera, frôlant bientôt ta main, la clef de la forêt, vers le lac qui se découvre ?
Un ciel, un invincible drap déployé sur le soleil — Alors tu te dévoiles : tu es celui qui apparaît, disparaît dans la parole régnante du monde.

 

© Catherine Tison

 
IV.

Mes notes sont la ville vide de tes bras.
J’ai pénétré dans le château transparent. Je suis entré dans le jardin — Sur ce banc de pierre grise, c’était toi l’absent.
— Ô mon amour, tes sillages sur le sable !

 

© Catherine Tison

 
XVI.

Toutes mes nuits, tous mes jours sont des fusées dont je ne sais où elles me conduiront.
Les caresses tombent dans le vide.
Je suis le pianiste qui rêve sous les nuages.

 

© Catherine Tison

 

XVII.

Tu fais de chaque fois ton manteau de voyage, de tes amours tu fais tes barques délogées.
Tu fais d’un autre visage le pays où faire halte et recommencer. Tu fais d’une autre fois le jardin où te reposer.
D’un lieu manqué tu fais ton seul bagage.

 

© Catherine Tison

 

XXV.

Mon œuvre se perd dans un vent sombre — Qui étais-je ?
Mon miroir se brise dans le ciel — Qui suis-je ?
Mon diamant s’éloigne dans la rivière — Qui serai-je ?

 

© Catherine Tison

 

XXXI.

J’aurai aimé tes yeux— tout ton visage ! —, tout ton corps dans la nuit.
Tu m’as bouleversé. Mon amour, mon voyage — dans mon seul regard et dans mes seules mains —, tu m’as révélé. Je n’étais qu’attente et tu fus l’abandon. Quels sont ces bras que j’entrevois maintenant, quels sont ces yeux —, quelle est cette bouche ?
Nos lèvres étaient douces et, lors d’une nuit, elles s’unirent dans l’éternité. Je me suis évanoui sous une lune étrange. Il n’y a jamais assez de soleils au-dessus des solitudes, dans la nuit.

 

© Catherine Tison

Texte-hommage de Jean-Louis Bernard

LA PAROLE DE FRÉDÉRIC TISON,
SONDE LANCÉE VERS LE MYSTÈRE

Que dire de Frédéric Tison, mort évidemment trop tôt ? Que dire de son œuvre, évidemment inachevée ? Que dire de cette poésie emplie d’innombrables références temporelles et spatiales et en même temps complètement inclassable ?
Son premier livre, Anuho [1], est une méditation initiatique où naissent les grands thèmes qui hanteront l’œuvre : errance, lecture, rêve. Les oiseaux apparaissent, guides permanents, moitié en mythes moitié en métaphores, symboles d’une quête réconciliant réel et imaginaire : leur chant permettra de traverser les ombres et d’exorciser cette perte dans laquelle le poète voyage. L’éternel retour nietzschéen est ici tout proche : l’oiseau sombrant au fond de l’horizon renaîtra, car l’aile lui survit, cette aile dotée de la parole chez Frédéric Tison, dialoguant avec les dieux du savoir, devenant en conséquence l’égale de la page du livre, croisant dans les villes-bibliothèques (les « villes précieuses » dont parle le poète), et faisant des livres, plus que le lieu de la connaissance, leur incarnation.
Quant aux mots, « les mots de (ses) livres sont d’eaux et de hasards ». Chez Frédéric Tison, ils pèsent le poids de ce qu’ils disent, mais aussi de ce qu’ils pourraient dire. Et leurs fulgurances nous offrent une clé pour ouvrir les mondes scellés des mythes et des métamorphoses, « comme s’ils venaient de sa plume vérifier le poème qui fut en d’autres livres ».
Frédéric Tison sait qu’on utilise les mots pour parler de choses qui, par définition, leur sont antérieures. Il faut donc, et c’est là la difficulté, réveiller des émotions plus vieilles que le langage. Toute parole, nous dit-il, conserve le souvenir d’une langue morte. Le langage devient alors sonde lancée vers le mystère, parole nomadisante mêlant toutes les célébrations (de l’être aimé, des mythes grecs, des Mystères médiévaux…), creusant le réel des aventures de la parole. Et ce langage détermine en conséquence un lieu de savoir.
Les lieux, justement. Chez le poète, ils fournissent avant tout matière à songe : une rue n’est pas une voie de circulation, mais un lieu qui arpente l’homme et reflète sa fatalité intérieure. « L’autre ville » où l’être aimé est parti devient ainsi symbole de la perte, puis du manque, puis du désir, finissant par devenir la ville où demeure le narrateur : le manque donne alors altérité à ce qui est nôtre, et le lieu devient acteur. Le territoire s’avère ainsi avant tout une fiction : la meilleure preuve en est que le territoire le plus célébré est l’air, qui est à la fois inexistant et l’immensité où tout devient possible. Le poète nomme donc l’inexistant tout en reposant sans cesse la question de l’empreinte (de l’être aimé, de l’oiseau, du passant) : ainsi ses mots, qui dénomment, effacent simultanément ce qu’ils tentent de définir.
Nommer, chez Frédéric Tison, c’est donc tenir le cap malgré la perte, sans oublier de dialoguer avec la profusion : les porte-parole du poète sont les toits, les fenêtres, les arbres, les clairières, l’aéronef, bref, tout ce qui répond au besoin impérieux de trouver l’air et la lumière. Mais les ombres sont également omniprésentes. Le poète ne cesse de se demander pourquoi nous n’en finissons jamais avec elles (question essentielle posée : « l’ombre se brise-t-elle en tombant ? »). Et peut-être la lumière, du coup, est-elle vue en son éblouissement, comme la geôlière de l’homme en sa nuit personnelle.
Comme Prométhée pour le feu, le poète va donc tenter obstinément de dérober la lumière qui se dissimule dans le noir. Réussira-t-il ? Peu importe, il aura au moins foré cette ténèbre qu’est l’énigme des origines, au risque de se blesser. Et il apprendra qu’il existe une nuit interne à la lumière (Jean de la Croix l’avait exprimé en son temps : plus la lumière existe, plus elle aveugle). Nous sommes tout proches d’un mysticisme qui affleure plusieurs fois dans l’œuvre. Le cheminement de Frédéric Tison s’inscrit ainsi dans les pas d’Héraclite (mouvement incessant animant les choses et élément permanent en constituant le fond) et d’Hildegarde de Bingen (vision cosmique où la trilogie corps-esprit-âme est prépondérante).
Pour le poète, la création poétique ne peut donc exister que par les ombres et les métamorphoses. Quels sont les acteurs de ces métamorphoses ? Les mots, on l’a vu. Et aussi les regards, indispensables à l’homme pour lui permettre de traverser les apparences. D’où ici l’importance capitale des images (le mot « miroir » est récurrent), images dans lesquelles le rêve (regard qui dispense l’ailleurs) joue le premier rôle. Il n’est pas étonnant alors que Frédéric Tison se place sous la bannière poétique des troubadours, la « fin’amor » du Moyen Âge étant la quintessence du rêve, ce que René Char appelait « le désir demeuré désir ». Ce désir (qui n’est pas le « désir de ») devient alors paradoxalement l’athanor dans lequel le poète alchimiste transmue les ténèbres en liberté.
En cette alchimie du désir (essentielle chez le poète qui signe ses poèmes « récif ton désir », anagramme de son nom), Frédéric Tison nous enseigne ainsi que le corps désirant est point d’équilibre ente songe et réel, le songe en tant que recherche dépouillant le monde de son utilité, le réel en tant que projection réfractée de l’imaginaire ; Le désir est ici instrument de la mesure du temps, et donc en contact permanent avec l’absence et la finitude. Le temps selon Frédéric Tison génèrera ainsi la mélancolie à partir d’un regard ou d’un geste, cette mélancolie qu’Aristote tenait pour la principale source de création, fil tendu entre essence et mémoire, sensation que nous touchons au primordial des choses au moment même où elles disparaissent.
Et cette vision mélancolique accroît la confusion temporelle : Frédéric Tison s’intéresse finalement à la façon dont le passé affleure perpétuellement dans le présent, le passé étant ici, plus que rappel d’événements, le domaine des mystères sur lesquels travaille l’imaginaire.
Et qui peut amplifier l’instant jusqu’aux rivages du passé, sinon la beauté, omniprésente dans l’œuvre, même si le poète ne s’interroge pas sur sa définition ? Mais sa relation à elle est évidente : désir de ne se soumettre à la pesanteur ni de l’ici ni du maintenant, liaison avec l’éphémère et la régénération (« inactuel » nietzschéen), soumission à une impermanence, gage d’une extase sensuelle et mélancolique dans le monde flottant des désirs, quête inlassable et vaine de l’innommé et de l’insaisissable.
À quoi alors sommes-nous confrontés ? À une œuvre affûtée au tranchant de l’absence et du perdu et en même temps à un désir permanent d’élévation. L’imaginaire de Frédéric Tison n’invente pas, ne déserte pas : il recompose le monde. Le confort n’existe donc pas lorsqu’on le lit. Les réflexions du lecteur sont sans cesse empêchées de se dérouler linéairement : elles ne peuvent que tenter de rattraper le poème qui lui-même essaie de les semer, se laisse frôler pour bifurquer à nouveau sans prévenir. Le poète nous fait devenir, presque malgré nous, « lecteur de lenteur en la Bibliothèque d’Or ». Mais serons-nous capables de consentir à notre propre métamorphose à la lecture de ces pages ? Serons-nous disponibles ? Si oui, il nous faudra entrer à fond dans cette littérature de l’intervalle, puis nous en éloigner. Puis revenir, mais plus au même endroit, et nous ne serons plus les mêmes. Cette œuvre, nourrie du lointain passé, nous aura précipités en devenir, nous invitant à nous mettre en quête des mystères qui nous fondent, quête à la fois infructueuse et indispensable.

Jean-Louis BERNARD

 

© Catherine Tison

Texte-hommage de Claire Boitel

FRÉDÉRIC TISON, LE CHANT INATTENDU

À cinq heures du matin, les oiseaux commençaient leurs chants, Frédéric les écoutait, depuis l’or sombre de son petit appartement.
Adolescent, il aurait voulu être pianiste, d’autant que sa mère l’avait nommé Frédéric en référence à Frédéric Chopin dont le poète, peu de temps avant de mourir, est allé voir le cœur conservé dans une église à Varsovie.
Frédéric m’a fait entendre un enregistrement de lui au piano à 17 ans. Ce qui m’a frappée est ce tempo imperturbable, la marque du vrai musicien, qu’on retrouve dans le rythme de ses poèmes.
Un bulldozer de fleurs…
Une délicatesse et une force aussi incroyables l’une que l’autre. Tel m’est apparu Frédéric Tison, dans son œuvre comme dans sa vie.
Il est mort jeune car il était fragile, mais en même temps je n’ai jamais croisé quelqu’un d’aussi fort.
Ses poèmes comme en suspens, à peine un souffle, ont la netteté d’une sonate de Mozart, et cet alliage de brume et de roc, si bien formulé dans son anagramme dont il signait tous ses livres, « Désir ton récif » puis « Récif ton désir », dit son être de rêve et de force.
Creusant le lit de la féminité et du masculin dans toute l’ampleur de leurs tessitures, le poème de Tison est rivière, torrent, sang, où s’entendent couler parfois plusieurs voix, dans une constante maîtrise de l’émotion qui sans ce gant de fer jaillirait à tout va.
C’est un chant harmonique fait des pierres précieuses de la Vie, Frédéric exaltant tout, y compris lui-même, dans une soif écarquillée de Beauté.
Musical mais aussi très visuel, le poème de Tison nous offre, avec les mots seulement, un art total. Vision parfois, parfois tableau symbolique toujours ancré dans la chair et la sensibilité, détail qui fait mouche ou plan d’ensemble, le poète, qui fut aussi peintre et photographe, accorde une attention extrême à ce qui l’entoure, l’enrobant de sa pensée, métamorphosant villes et montagnes, mers et châteaux.
Comme expatrié de lui-même, il ne cesse de se reconstruire, de se retrouver.
Il relève ses châteaux pierre à pierre au fond de toi. [2]
De se vêtir de ce qu’il voit de beau. Il se vêt de brume, il se vêt de pluie, il se vêt d’amour. Par son chant, il ne cesse de sauver le monde de la perte originelle qui se rejoue en lui jour après jour. Un monde choisi, élu, à la fois vrai et illusoire, jusqu’à l’hallucination.
J’aurai tant rêvé, comme un oiseau qui aurait le vertige… [3]

Claire BOITEL

 

© Catherine Tison

Biobibliographie

Présentation

Frédéric Tison (né en 1972 à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées) a publié une dizaine de livres de contes et de poésie. Il était membre du comité du Cercle Aliénor, cercle de poésie et d’esthétique Jacques G. Krafft. Il vivait et travaillait à Paris. Quelques-uns de ses textes ont paru dans les revues Les Hommes sans Épaules, Recours au poème, Ce Qui Reste, Arpa, Diérèse, Siècle 21 et Concerto pour marées et silence. Il est également l’auteur de livres d’artiste conçus avec des peintres, des graveurs et des photographes. Deux de ses poèmes ont été mis en musique par la formation musicale Le Fil du rêveur. Il est encore l’auteur d’albums de photographies, et s’adonnait à l’encre de Chine et à l’aquarelle. Son blogue, suite de notes et d’images, est consultable à cette adresse :
http://leslettresblanches.hautetfort.com/
On pourra y lire plusieurs hommages, en particulier celui de Christophe Dauphin, prononcé à l’occasion des obsèques du poète disparu le 13 novembre 2023.

Bibliographie

Poésie

  • Anuho (Les Quatre Livres), éd. Larbaud et Cie, 2005.
  • Les Ailes basses, éd. Librairie-Galerie Racine, 2010.
  • Les Effigies, éd. Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2013.
  • Le Dieu des portes, éd. Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2016, Prix Aliénor 2016.
  • Aphélie, suivi de Noctifer, éd. Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2018.
  • La Table d’attente, éd. Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2019, Prix du Poème en prose Louis-Guillaume 2021.
  • Nuages rois (2018-2020). Paris : Librairie-Galerie Racine, collection Les Hommes sans Épaules, 2021.
  • Dialogues autour d’un prince ému (2021). Strasbourg : Les Lieux-Dits éditions, collection Les Cahiers du Loup bleu, 2022.

Étude

  • Selon Silène. Étude sur la figure du satyre Silène, compagnon de Dionysos, avec un dessin de Sylvie Ledouxe, L’Harmattan, 2018.

Livres d’artiste, cartes d’art, ouvrages en collaboration

  • Une autre ville, avec des encres de Chine et des gravures de Renaud Allirand, Arts et lettres, 2013.
  • Carte d’art « Les Herbes le soir », avec une photogravure de Renaud Allirand, typographie au plomb de François Huin, La Tête à l’envers, 2014.
  • Carnet d’oiseaux, avec des encres et des gouaches de Renaud Allirand, Bibliocratie, 2015.
  • Rues gris sable, avec des images de Sylvie Ledouxe, Chez les auteurs, 2016.
  • Cartes d’art avec des illustrations de Sophie Courtant, Damien Brohon, Marc Tanguy et Hiroko Okamoto, Galerie Expression d’Aujourd’hui, 2016 et 2017.
  • Lettre à la nuit, notes en marge d’un texte effacé, avec des illustrations de Danielle Berthet, Atelier de Danielle Berthet, collection Apostilles, 2017.
  • Livre pauvre « Hölderlin 1802 (Bordeaux-Nürtingen) », avec une image de Norbert Crochet, collection De l’Allemagne dirigée par Daniel Leuwers, 2018.
  • Château transparent, avec des dessins de Damien Brohon, Chez les auteurs, 2018.
  • Glyphes, avec des peintures de Renaud Allirand, Les Lieux Dits éditions, collection Bandes d’artistes (n° 46), 2019.
  • Tapis de chiffons 30, une peinture et un vers sur un sachet de thé à assembler puis relier, par Cécile A. Holdban, avec une citation de Frédéric Tison extraite du livre Aphélie, suivi de Noctifer, « Il y a autre chose que le vent dans le vent qui s’en va », avril 2020.
  • « Croissant de lune bleu », poème et dessin de Frédéric Tison, carte d’art, 2019-2020. Édition de 50 exemplaires.
  • « L’Arbre voyageur », poème de Paul Farellier, dessin de Frédéric Tison, carte d’art, 2020. Édition de 100 exemplaires.
  • « Le Verbe Océanique », poème d’Odile Cohen-Abbas, dessin de Frédéric Tison, carte d’art, 2020. Édition de 50 exemplaires.
  • Ogives (sur un peintre oublié), notes en marge d’un texte effacé, texte de Frédéric Tison, illustrations de Danielle Berthet, collection Apostilles. Atelier de Danielle Berthet, février 2022. Édition de 12 exemplaires.
  • « Visages », poème de Gabrielle Althen, dessin de Frédéric Tison, carte d’art, 2022. Édition de 50 exemplaires.
  • La Demeure aux infinis, précédé de Château transparent, poèmes de Frédéric Tison, dessins de Damien Brohon. Paris : éditions La Lucarne des Écrivains, décembre 2022.

Anthologies et présence dans des publications collectives

  • Christophe Dauphin, Appel aux riverains, Les Hommes sans Épaules, Anthologie 1953-2013, Les Hommes sans Épaules éditions, 2013.
  • Le Fil du rêveur, L’Échappée perpétuelle [Disque compact], 2015.
  • Présences à Frontenay, Les Rencontres estivales de la revue Nunc, Anthologie L’Oubli, 2017.
  • La Poésie française, 100 ans après Apollinaire : Kaléidoscope, 50 poètes/50 styles, Maison de poésie/Fondation Émile Blémont, 2018.
  • Oser Encore : Hommage à Andrée Chedid pour le centenaire de sa naissance, éditions Érès, collection Po&Psy princeps, 2020.
  • Odile Cohen-Abbas, La Maison des gestes, orné par Alain Breton. Écouen : Les Hommes sans Épaules éditeur, collection Peinture et Parole, juillet 2021.
  • Kaléidoscope (Tapis de chiffons) [images de Cécile A. Holdban accompagnant les vers de 173 poètes]. Perrigny-lès-Dijon : Éditions L’Atelier des Noyers, avril 2023.

Préface

  • Préface au roman de Claire Boitel, Vitamines noires (éditions Rafael de Surtis, collection Pour une Fontaine de feu, 2020).

Livre sur l’œuvre de Frédéric Tison

  • Claire Boitel, Frédéric Tison, La voix derrière la voix – Préface de Paul Farellier (Éditions Petra, Coll. Pierres écrites / Granits, 2023)

Liens

Merci à Claire Boitel pour son aide précieuse et pour sa volonté de faire entendre, comprendre et aimer la poésie de Frédéric Tison.

Page établie par Isabelle Lévesque.


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Notes

[1Anuho (Les Quatre Livres), éd. Larbaud et Cie (aujourd’hui disparues), 2005.

[2p.19, Frédéric Tison, Nuages rois, éd. Librairie-Galerie Racine, 2021.

[3p.107, ibid.



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